“Une voix
profondément unique”

– Louis Thiry
Portrait de Pierre Vidal

Pierre Vidal nous a quittés le 5 février 2010.

Il restera à jamais un éclair dans la nuit pour ceux qui ont les oreilles et le coeur pour entendre.

Il a été le seul organiste-musicien à s'interroger sur la nature singulière de l'orgue et à mettre en oeuvre les moyens indispensables pour faire de la machine-orgue un instrument au service de la musique, musique destinée aux coeurs des êtres.

L'orgue de Saint-Jean de Belleville
L'orgue Cavaillé-Coll de l'église St Jean-Baptiste de Belleville, dont Pierre Vidal était titulaire pendant près de 25 ans.

Une biographie de Pierre Vidal n'offrirait rien de saillant : toute sa vie est guidée, habitée par la seule musique.

On notera cependant, à peine sorti de l'enfance, son vif attrait pour l'orgue ; puis de brèves et peu fructueuses rencontres avec quelques professeurs du Conservatoire de Paris ; quelques conversations substantielles avec Karl Münchinger ; décisifs : les récitals de l'immense pianiste Alexandre Braïlowsky dans l'immédiat après-guerre, complétés par ses enregistrements des années 1930 et l'audition par le disque de Wilhelm Furtwängler, Willem Mengelberg et Edwin Fischer.

Portrait de Pierre Vidal dans sa jeunesse
Pierre Vidal dans sa jeunesse

Biographie

Couverture du livre 'Bach et la machine-orgue' de Pierre Vidal
“Bach et la machine-orgue”, paru en 1973

Significative est son immense culture musicale soutenue par une mémoire sans faille et une curiosité critique sans cesse à l'écoute. Une écoute de tout son être, capable de discerner une figure, un récit, un état psychologique, une confession - que ce soit dans une mélodie japonaise à la flûte, un offertoire grégorien dirigé par Dom Guéranger qu'il admire, les pages de Byrd, Couperin, Beethoven, Chopin, Debussy, Stravinsky et avant tout Bach - dès lors qu'il y trouve une expression juste en un langage maîtrisé, inventif et enraciné.

Lecteur de Valéry comme du Traité d'Harmonie de Schoenberg, admirateur d'une abbaye romane comme de Michel-Ange : tout un monde passera par sa prodigieuse virtuosité au piano dont seuls ses proches amis ont été gratifiés.

Mais c'est l'orgue qui a sollicité toute son attention. Il a eu très tôt conscience d'une question majeure et négligée : comment un instrument statique peut-il être expressif, si la musique est autre chose que la mise en ordre de quelques vibrations sonores sans signification ?

Il s'en est expliqué dans son ouvrage " Bach et la machine-orgue ". Puis, le devant à ses lecteurs, ce furent des disques mémorables dont les principes d'interprétation se trouvent dans " Bach, les Psaumes. Passions, Images et Structures dans l'Oeuvre d'Orgue ". Les analyses musicales proposent avec la plus grande vraisemblance les paroles de tel Psaume exprimées par la partition. Ainsi certaines étrangetés d'écriture trouvent leur raison et leur sens. Dans un style magnifique, le Préambule rend compte de cette évidence : l'orgue de Bach est d'un prédicateur. En conséquence, si l'interprétation s'arrête à une subjectivité inculte ou rétive, il sera désormais indécent de traiter Bach en décorateur virtuose dont on ne saluera que la science réduite à une architecture désertée. Ceci pouvant, il est vrai, convenir en un temps où l'homme est devenu à la fois insignifiant et musicologiquement assisté.

Couverture du livre 'Bach, les psaumes, passions images et structures dans l’œuvre d’orgue' de Pierre Vidal
“Bach, les psaumes, passions images et structures dans l’œuvre d’orgue”, paru en 1977
Pierre Vidal jouant de l'orgue

À ce travail de fondateur, dont on sait que seul le temps en révèle la nécessité, il faut ajouter l'œuvre du compositeur. Soit : une Messe pour orgue, solistes et foule, donnée jadis à St Jacques-du-Haut-Pas (Paris). Et l'édition d'œuvres pour orgue, parfaitement appropriées à l'instrument, avec de magnifiques inventions, tous les affects, de la tendresse à l'effroi, traduits par une écriture souveraine.Il faut encore signaler sa réalisation de la Basse Chiffrée des “Leçons de Ténèbres” de F. Couperin, où tout un horizon musical restitué rend compte du texte ainsi magnifié. Et d'une lecture exigeante, de haute science : une analyse de “L'Art de la Fugue”.

Récemment (2008), le Festival de Musique de Wissembourg a publié son dernier travail en collaboration avec Olivier Baur. Il s'agit d'une analyse approfondie de la Canzone en Ré mineur de J.S. Bach, hommage à Girolamo Frescobaldi.

Telle est l'œuvre de Pierre Vidal au long d'une soixantaine d'années vouées à la musique.

Ses capacités d'émerveillement, de pensée analytique, sa pratique des claviers font - pour qui sait encore entendre loin des conformismes marchands - une aventure toute de générosité et de passion, de commencements en commencements qui n'auront jamais de fin.

Michel Beaulieu (2006)

Portrait de Pierre Vidal
1927-2010

Chronologie

Marcel Dupré jouant de l'orgueCouverture de l'ouvrage 'Bach et la Machine-Orgue' de Pierre VidalCouverture du coffret de 6 CD du Festival de Musique de WissembourgPhoto du livre 'Le secret des compositions libres pour orgue de J.S. Bach' de Pierre Vidal
  • Marcel Dupré jouant de l'orgue
  • Couverture de l'ouvrage 'Bach et la Machine-Orgue' de Pierre Vidal
  • Couverture du coffret de 6 CD du Festival de Musique de Wissembourg
  • Photo du livre 'Le secret des compositions libres pour orgue de J.S. Bach' de Pierre Vidal
  • 1927

    Naissance à Clichy, France

  • Années 1940

    Formation musicale auprès de Marcel Dupré.
    Premiers pas marqués par un vif attrait pour l’orgue.

  • 1946

    Devient titulaire de l’orgue de l’église Saint-Jean-Baptiste de Belleville (Paris), poste qu’il occupera pendant près de 25 ans.

  • Années 1950-1960

    Débuts d'une réflexion critique sur l'interprétation, influencée par Helmut Walcha, Furtwängler, Mengelberg. Développe ses recherches sur la rhétorique biblique, la musique de J.S. Bach et les limites expressives de l’orgue.

  • 1967

    Nommé professeur au Conservatoire National de Région de Strasbourg, aux côtés de Michel Chapuis, André Stricker et Marc Schaeffer. Il y forme une génération d'organistes, refusant le dogme et favorisant une approche expressive et poétique de l’instrument.

  • 1973

    Publication de l’ouvrage majeur Bach et la Machine-Orgue (éd. Stil).
    Il y questionne le rapport entre l’orgue et l'expression musicale, introduisant une critique audacieuse des traditions.

  • 1977

    Publie Les Psaumes – Passions, images et structures dans l’œuvre d’orgue (éd. Stil).

  • 1984

    Parution de L’origine thématique de l’Art de la Fugue et ses incidences (éd. La Flûte de Pan).

  • Années 1980-90

    Réalise plusieurs enregistrements sur l'orgue Schwenkedel de la Basilique de Marienthal, l'orgue Kern de Notre-Dame des Blancs-Manteaux à Paris, l'orgue Beckerath de l'église St Andreas de Hildesheim (Allemagne) et l'orgue Kern de l'église St Maximin de Thionville.

  • 2006

    Le Festival international de musique de Wissembourg publie un coffret de 6 CD consacrés à ses interprétations et le tome 1 de Le secret des compositions libres pour orgue de J.S. Bach en collaboration avec Olivier Baur.

  • 2007

    L’Été Thermal de l’Orgue de Luxeuil-les-Bains lui rend hommage pour ses 80 ans

  • 2008

    Publication par le Festival de Wissembourg de Un hommage de J.S. Bach à G. Frescobaldi.

  • 2010

    Pierre Vidal s’éteint à Mersuay, village de Haute-Saône où il s’était retiré.
    Il est inhumé dans l’intimité, selon ses dernières volontés.

In Memoriam

  • “Nous avions beaucoup d'admiration pour Pierre Vidal et nous ne lui avons pas assez bien fait savoir...”

    – Odile et Daniel Roth, titulaire du Grand-Orgue A. Cavaillé-Coll de Saint-Sulpice à Paris.
  • “Pierre Vidal sait dire l’éternité”

    – Olivier Messiaen
  • “Au matin du 5 février, un grand musicien nous a quitté . Plus qu'un organiste, Pierre Vidal était un penseur de la musique . Personnalité altière et sans concessions, il aura marqué pour toujours ceux qui ont eu la chance de pouvoir l'approcher, rares amis, collègues ou élèves.
    Titulaire pendant quelques décennies de l'orgue de St Jean-Baptiste de Belleville à Paris et professeur - en compagnie de Michel Chapuis, André Stricker et Marc Schaeffer - au Conservatoire de Strasbourg, Pierre Vidal avait une approche de l'orgue libérée de toute pesante tradition, d'où qu'elle vienne . Formé par Marcel Dupré mais très admiratif de l'art d'un Helmut Walcha ou, pour l'orchestre, d'un Furtwaengler, d'un Mengelberg, il a très vite pressenti que l'interprétation de J.S. Bach nécessitait encore beaucoup de recherches et de remises en questions , N'hésitant pas à mettre en cause l'inertie de la « Machine-Orgue » et s'appuyant sur quelques précieux témoignages de Bach-interprète, il développa pour lui-même et ses élèves un jeu basé sur l'éloquence et l'adéquation aux textes poétiques . Sa mise en regard de quelques Toccatas et grands Préludes et Fugues avec des Psaumes révéla aux lecteurs curieux un sens caché très étonnant, éclairant soudainement des particularités harmoniques qui semblent très bizarres ou incroyablement audacieuses.
    Parallèlement à ce travail d'analyse, Pierre Vidal enregistra quelques disques, précieux témoignages de son art d'interprète et il composa quelques Oeuvres pour orgue, deux Suites (éd. Leduc) et un Magnificat en hommage à « cette pauvre fille, une sacrée bonne femme ! » (la Vierge L).
    Pour moi, je perds un ami à qui je dois beaucoup. Il adorait le piano, Beethoven, Chopin, Debussy et il fut souvent mon premier auditeur avant un récital important. Il fut aussi à mes côtés lors de la reconstruction de l'orgue des Blancs-Manteaux et nous échangions nos places - l'un à la console, l'autre dans la nef - lors du travail d'harmonisation effectué avec tant de soin et d'attention par Alfred Kern.
    Pierre Vidal représentera pour beaucoup un jalon important de l'histoire de l'interprétation à l'orgue, qu'il en soit profondément remercié.”

    – Dominique Merlet
  • “De tout coeur, je vous remercie de votre message concernant Pierre Vidal, mon ancien professeur au Conservatoire, pour lequel je garderai toujours une très vive reconnaissance.”

    – Michel Wackenheim
  • “Pierre Vidal est un musicien hors pair dans le domaine de l'orgue : il donne leur pleine dimension aux grandes oeuvres de J.S. Bach, et en nous livrant un Bach expressionniste, il inaugure une interprétation inédite.
    Il sait faire chanter polyphoniquement les petits Chorals comme personne.
    Son oeuvre et ses ouvrages (Bach et la machine-orgue - Les Psaumes : Passions, images et structures dans l'oeuvre d'orgue - Le secret des compositions libres pour orgue - L'origine thématique de l'Art de la Fugue et ses incidences - Un hommage de J.S. Bach à G. Frescobaldi) sont une étape importante dans l'histoire de l'orgue.
    Son charisme et son atticisme ont impressionné toutes les personnes qui l'ont approché.”

    – Gérard Bartolucci
  • “Vendredi 5 février 2010, Pierre Vidal, organiste, compositeur et musicologue français né en 1927, s’est éteint dans sa 83e année dans le petit village de Mersuay en Haute-Saône. Il a été inhumé selon ses dernières volontés, en toute intimité au cimetière de Mersuay.
    « Une biographie de Pierre Vidal n’offrirait rien de saillant : toute sa vie est guidée par la seule musique. On notera cependant, à peine sorti de l’enfance, son vif attrait pour l’orgue » écrit Michel Beaulieu dans la préface de l’enregistrement de Wissembourg. Avec son ouvrage « Bach et la machine orgue », Pierre Vidal a jeté un pavé dans la marre, en posant une question fondamentale : « comment un instrument statique peut-il être expressif ? »

    L’Eté Thermal de l’Orgue 2007, la saison de concerts organisés par les Amis de l’Orgue de Luxeuil-les-Bains, était dédié à Pierre Vidal, (à l’occasion de ses 80 ans) professeur au Conservatoire National de Région de Strasbourg. Après avoir vécu longtemps en région parisienne, puis quelque temps à Vieux-Thann (Haut-Rhin), il s’est définitivement installé à Mersuay, à une vingtaine de kilomètres de Luxeuil-les-Bains, depuis 2 ans.
    Il venait de publier un ouvrage intitulé « Le secret des compositions libres pour orgue » de Jean-Sébastien Bach, tome 1, en collaboration avec Olivier Baur et travaillait à la rédaction du tome 2, édité en 2008.
    Pierre Vidal s’exprimait ainsi à propos de ses recherches : « La Parole de Dieu dans la Bible luthérienne, source d’inspiration et socle des compositions libres pour orgue, telle est la secrète pensée de Bach ».

    Parmi ses précédentes publications, on peut citer « Bach et la Machine Orgue » (1973), « Bach, les Psaumes. Passions, images et structures dans l’œuvre d’orgue » (1977), « L’origine thématique de l’Art de la Fugue et ses incidences » (1984).
    Les enregistrements de Pierre Vidal sont disponibles dans un coffret de 6 CD publié par le Festival International de Musique de Wissembourg en 2006.”

    – Association des Amis de l’Orgue de Luxeuil-les-Bains (Présidente : Elisabeth Muhlmeyer). Paru dans Les Affiches de la Haute-Saône
  • “En tant qu'ancien élève de sa classe, je tiens à remercier Pierre Vidal pour les enregistrements qu'il a effectués ainsi que pour ses différents écrits littéraires sur Jean-Sébastien Bach particulièrement.”

    – Jérôme Candusso
  • “La France vient de perdre un de ses plus grands musiciens, Pierre Vidal (1927-2010). Profondément marquée par ses écrits littéraires, notamment sur les Psaumes et la musique de J. S. Bach, j’ai eu le bonheur de faire sa connaissance en 1986, presque par hasard, en compagnie de Michel Chapuis en l’église abbatiale de Saint-Benoit-sur-Loire. Pierre Vidal possédait la noblesse et la distinction des grands artistes.
    Dix ans plus tard, une expérience personnelle, presque mystique, m’a convaincue de sa spiritualité profonde lorsque je venais d’interpréter en concert le verset “Il jette les puissants de leurs trônes” de son Magnificat sur l’orgue Oberthur de la Cathédrale Saint-Étienne d’Auxerre (dans l’Yonne). Dès que j’ai terminé ce verset, un coup de tonnerre fracassant a resonné pleinement en point d’orgue. À la fin du concert, des auditeurs m’ont demandé comment j’avais pu organiser une telle mise en scène.
    Que la présence de cet artiste extraordinaire continue à vivre pleinement à travers ses oeuvres inspirées.”

    – Carolyn Shuster Fournier, titulaire de l'orgue de choeur Aristide Cavaillé-Coll de l'église de La Trinité à Paris
  • “Pour Pierre Vidal
    Qui a entendu Pierre Vidal n'a pu rester indifférent à la force de sa conviction et qui l'a rencontré n'a pu que ressentir la profondeur de son amitié. Cette conviction s'exprimait dans sa conversation lorsqu'il portait des jugements (souvent sans appel) sur ses contemporains. Mais c'est aux claviers de l'orgue ou du piano qu'il se manifestait avec le plus de vérité : c'est en visionnaire qu'il s'emparait de l’oeuvre interprétée. Là était la vie, transcendant et bousculant les théories et les écoles. On était pris, fascinés par une sorte d'évidence, et cependant on n'avait pas envie de l'imiter. Lui-même n'aimait pas qu'on l'imite et il pouvait avoir une grande admiration pour des musiciens très différents de lui. Il supportait mal la médiocrité et son pessimisme découlait d'une immense soif non assouvie de beauté et de bonté.
    Pierre Vidal était compositeur. On ne saurait classer son oeuvre dans un quelconque courant actuel : sans concession à la mode, il puisait dans sa grande culture musicale les éléments nécessaires à l'élaboration de son propre langage.
    Les thèses de Pierre Vidal sur Bach et la Bible ont été fort discutées. Pour ma part, leur côté littéral, très près du texte, m'a toujours surpris : l'imagination de Bach était certainement stimulée par les textes bibliques, mais j'ai personnellement quelques difficultés avec les interprétations trop détaillées. Il n'en reste pas moins que l'idée de jouer une oeuvre de Bach (ou de tout autre compositeur) comme on raconte une histoire, me paraît très enrichissante pour la vie de nos interprétations.
    Avec le départ de Pierre Vidal, c'est une voix profondément unique qui se tait. Dans notre époque de standardisation, puissions-nous transmettre ce message de droit à la différence.”

    – Louis Thiry, Professeur d'orgue honoraire au Conservatoire de Rouen
  • “Je rends par la présente un vibrant hommage au grand musicien et organiste que fut Pierre Vidal. Ses interprétations, entre autres de J.S.Bach, ont révolutionné le monde de l’orgue, qui jusque là était assez stable.
    Honneur au grand Artiste qui a osé !!”

    – Jean-Pierre Guthans
  • Portrait de Pierre Vidal dans sa jeunesse
  • Pierre VIdal jouant de l'orgue

Enregistrements
& Ouvrages

Hommage à Pierre Vidal

En 2006, le Festival de Musique de Wissembourg a rendu hommage à Pierre Vidal, l'organiste, le compositeur, le poète, le chercheur.

Un coffret de 6 CDs comportant la totalité de ses enregistrements, pour la plupart inédits en CD, ainsi que son dernier travail d'analyse de 36 œuvres pour orgue de J.S. Bach, écrit en collaboration avec Olivier Baur, ont été édités pour l'occasion.

En 2008, un nouvel ouvrage a été publié. Une exposition de photos, partitions, manuscrits et documents divers avait été installée à l'église St Jean.

Tous les enregistrements de Pierre Vidal peuvent être écoutés sur YouTube.

J.S. Bach. Le secret des compositions libres pour orgue

36 oeuvres pour orgue de J.S. Bach sont analysées dans cet ouvrage de 300 pages, en relation avec des textes de la Bible.

Pierre Vidal et Olivier Baur nous montrent la démarche de Bach commentant musicalement des textes de l'Ecriture Sainte.

Toutes ces analyses sont inédites.

“Les découvertes stupéfiantes de Pierre Vidal bouleversent tout ce que nous pensions de cette musique” (Yehudi Menuhin).

Vous pouvez consulter ou télécharger 1 chapitre (analyse du Prélude et Fugue en La majeur) au format pdf.

Photo du livre 'Le secret des compositions libres pour orgue de J.S. Bach' de Pierre VidalPhoto du livre 'Le secret des compositions libres pour orgue de J.S. Bach' de Pierre VidalPhoto du livre 'Le secret des compositions libres pour orgue de J.S. Bach' de Pierre Vidal

L'intégralité des enregistrements de Pierre Vidal

Coffret de 6 CDs comprenant la totalité des enregistrements de Pierre Vidal.

“Pierre Vidal sait dire l'éternité” (Olivier Messiaen)

Vous pouvez consulter ou télécharger le contenu du coffret au format pdf.

Vous pouvez également écouter ou télécharger le Prélude et Fugue en La majeur BWV 536 de J.S. Bach interprété par Pierre Vidal à l'orgue Kern de St Maximin de Thionville, et la Toccata dorienne BWV 538 interprétée à l'orgue Alfred Kern de N-D des Blancs-Manteaux à Paris.

Couverture du coffret de 6 CD du Festival de Musique de Wissembourg

“Un hommage de J.S. Bach à G. Frescobaldi : La Canzone en Ré mineur, la Toccata et Fugue en Ré mineur, 4 Chorals de l'Orgelbüchlein”

En 2008, le Festival de Wissembourg a publié ce dernier travail de Pierre Vidal et Olivier Baur.
Au cours de leurs recherches sur les relations entre l'oeuvre pour orgue de J.S. Bach et les textes bibliques, les auteurs ont découverts de stupéfiantes citations de Frescobaldi dans certaines oeuvres de Bach, notamment dans la Canzone, où Bach combine un hommage à Frescobaldi au Psaume XVI.

Couverture de l'ouvrage 'Un hommage de J.S. Bach à G. Frescobaldi' de Pierre Vidal

Commander

Le coffret de CDs et les ouvrages de Pierre Vidal sont épuisés.
Vous pouvez obtenir plus de renseignements en contactant Hubert Wendel par mail .

Liens

Les compositions pour orgue de Pierre Vidal ont été publiées par les Editions Delatour et sont disponibles ici : Découvrir

Tous les enregistrements de Pierre Vidal peuvent être écoutés sur YouTube : Écouter

Site internet sur Willem Mengelberg